La maladie
de Parkinson - compréhension
La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative liée à la destruction progressive des neurones producteurs de dopamine situés dans la substance noire du cerveau. La dopamine est un neurotransmetteur nécessaire au contrôle des mouvements. Elle est aussi impliquée dans la motivation et l’humeur. Cette pathologie chronique concerne davantage les hommes et touche environ 200 000 personnes en France chaque année. Celle-ci est en constante évolution. C’est la deuxième maladie neurodégénérative en France après Alzheimer. Les troubles apparaissent en moyenne autour de 60 ans. Accompagner la maladie de Parkinson permettra d’améliorer la qualité de vie des personnes concernées.
Cette pathologie occasionne entre autres des tremblements, des gestes rigides, saccadés et incontrôlables, des troubles de l’humeur et de la dépression. La naturopathie a toute sa place pour accompagner la maladie de Parkinson, notamment pour limiter les symptômes et retarder leur apparition. L’échange et la connaissance de mon consultant me permettront d’adapter au mieux mes conseils.
Comment dépiste-t-on
la maladie de Parkinson ?
Malheureusement le diagnostic est souvent compliqué et tardif car de nombreux symptômes sont identiques à d’autres maladies. Lorsque la pathologie est découverte 60 à 80 % des neurones dopaminergiques sont déjà anéantis. Il existe actuellement des traitements pour ralentir la progression et diminuer les symptômes. Cependant, à ce jour on ne sait pas guérir la maladie de Parkinson. Aucun traitement actuel ne permet de restaurer les neurones dopaminergiques détruits. En revanche il est extrêmement bénéfique d’accompagner la maladie de Parkinson pour en retarder l’apparition des symptômes et en diminuer l’intensité. C’est ce que je propose en consultation.
Quels sont les symptômes de la maladie de Parkinson ?
Des symptômes moteurs
La maladie de parkinson engendre des troubles moteurs. Parmi les symptômes les plus handicapants, la faiblesse de la contraction musculaire qui entraine de la lenteur dans les mouvements, de la rigidité et des tremblements au repos. Le diagnostic de la maladie repose sur la présence d’au moins deux de ces symptômes majeurs. Les manifestations sont également asymétriques, ce qui est assez caractéristique de la maladie.
Des symptômes cognitifs
D’autres manifestations peuvent accompagner ces symptômes majeurs :
- Problèmes de sommeil
- Troubles de l’humeur ou de l’odorat
- Dépression
- Problèmes de déglutition et salivation
- Incontinence
- Constipation
- Modifications de la pression artérielle
- Fatigue
- Douleurs
- Difficultés à se mouvoir
- Dysfonctionnements sexuels
- Micrographie
- Difficultés d’élocution
- Absence d’expression faciale
- Pellicules
- Visage huileux
Certains troubles non moteurs apparaissent des années avant le diagnostic de la maladie. Cependant, ils sont trop communs à d’autres pathologies pour permettre d’identifier plus tôt la maladie. Les délais d’apparition des troubles sont de 20 ans avant pour la constipation et les troubles du sommeil. Ils sont de 10 ans pour la somnolence diurne, et de 5 ans pour la perte d’odorat et l’état dépressif. Quand à l’anxiété elle peut s’être développée depuis 2 à 20 ans.
Quelles sont les causes de la maladie de Parkinson ?
Comme toutes les maladies, elle s’installe souvent sur un terrain fragilisé.
L’hérédité
Pour un petit pourcentage des patients la maladie de Parkinson est héréditaire et peut se déclencher après un stress important. Mais ces formes restent rares.
Les facteurs environnementaux
Les facteurs environnementaux sont très probablement en causes. En effet il est maintenant reconnu que l’exposition régulière à certains produits chimiques comme des solvants ou des pesticides sont potentiellement des déclencheurs de la maladie. D’ailleurs la maladie de Parkinson est classée depuis 2012 au registre des maladies professionnelles pour les agriculteurs. Comme dans de nombreuses pathologies, c’est souvent une conjonction de plusieurs causes qui est à l’origine de l’apparition des troubles. En revanche il apparait que le café et le tabac auraient un effet protecteur. Je me permets cependant de vous rappeler les dangers liés à la cigarette.
Un déséquilibre du microbiote
Comme nous l’avons vu ci-dessus la constipation est pour un grand nombre de patients présente depuis plusieurs années. Une constipation chronique peut conduire à un déséquilibre du microbiote, une inflammation et à un excès de bactéries pathogènes. Et comme vous le savez sans doute si vous lisez régulièrement mes articles, ces déséquilibres entraînent à la longue une muqueuse intestinale poreuse.
Une protéine déviante
On a remarqué que la destruction des neurones dopaminergiques étaient liés à la présence d’une protéine déviante l’alpha synucléine présente dans l’intestin. Or une barrière intestinale devenue poreuse facilite la migration de cette protéine vers le cerveau au travers du nerf vague. L’alpha synucléine forme des agrégats de filaments insolubles. Elle s’accumule au sein mêmes des neurones dopaminergiques, formant ce qu’on appelle des corps de Lewy. Ces agrégats empêchent le passage de l’influx nerveux transmis par le cerveau et conduisent aux troubles moteurs. Ils atteignent la substance noire qui concentre les neurones dopaminergiques. Ce phénomène aboutit à la destruction massive des neurones.
Des perturbations du rythme circadien
Chez les patients atteints de la maladie, les troubles du sommeil sont fréquents. Les chercheurs ont notamment remarqué que des désorganisations du rythme circadien conduisent à une diminution des neurones dopaminergiques et accélèrent leur mort. Cette désorganisation amplifie aussi la réponse inflammatoire. Les conséquences sont néfastes pour les microglies, cellules du système nerveux chargées de la protection des neurones.
Quels sont les traitements conventionnels
de la maladie de Parkinson ?
Les traitements actuels agissent de deux façons. Soit en apportant à l’organisme des précurseurs en dopamine comme le L-Dopa ou le Lévodopa. Soit en inhibant les enzymes responsables de la dégradation de la dopamine. Ces médicaments montrent une efficacité sur les troubles moteurs. En revanche ils n’empêchent pas la progression de la maladie. Par ailleurs au bout de 5 à 10 ans de traitement des complications surviennent. Il devient alors difficile de lutter. On tendra donc à retarder la prise de ce médicament. Un certain nombre d’effets secondaires sont aussi observés. Nausées, vomissements, mouvements involontaires ou dépression. Et c’est là que la naturopathie va prendre tout son sens, accompagner les effets secondaires et retarder l’apparition des troubles de la maladie de Parkinson.
Que peut faire la naturopathie pour accompagner la maladie de Parkinson ?
Conseiller une alimentation adaptée
Lors de la consultation nous regarderons ensemble comment associer une alimentation adéquate à votre santé tout en conservant votre plaisir. Je vous suggèrerai une alimentation la plus anti-oxydante, biologique, vivante, hypo-toxique, alcalinisante et la plus naturelle possible.
Elle sera de préférence riche en phénylalanine et en tyrosine, précurseurs de la dopamine. Les protéines auront donc une place prépondérante. Attention cependant, les protéines alimentaires réduisent l’efficacité du L-Dopa chez certaines personnes.
Rappelez-vous, les facteurs environnementaux sont très certainement en cause. je vous proposerais par conséquent une alimentation la plus exempte de perturbateurs endocriniens. Et nous verrons ensemble comment les limiter au maximum.
Pour combattre l’inflammation, vous éviterez les produits laitiers, le gluten, les sucres raffinés, les gras saturés et l’ensemble des aliments industriels et plats préparés. Vous donnerez la préférence aux oméga-3 anti-inflammatoires et aux antioxydants. Les aliments riches en fibres et en eau permettront d’éviter la constipation souvent liée à la maladie.
Encourager l'exercice physique adapté
Une activité physique régulière et adaptée est indispensable pour augmenter votre mobilité, stimuler votre système nerveux central et lutter contre une éventuelle ostéoporose. La danse de salon par exemple est fortement recommandée. Elle vous apportera en effet de la souplesse. Elle favorisera le développement de vos mouvements et votre coordination.
L’ergothérapeute de son côté vous conseillera si besoin l’aménagement de barres d’appui ou de rampes d’escalier, la suppression des tapis et l’utilisation de chaussures antidérapantes. Le physiothérapeute vous aidera à améliorer votre équilibre postural. L’orthophoniste prendra en charge vos troubles du langage. Enfin l’acupuncteur au travers de la médecine traditionnelle chinoise favorisera votre circulation énergétique.
Apprendre à gérer son stress
Je vous apprendrai à vous relaxer par différentes méthodes afin de diminuer le stress occasionné par votre maladie ainsi que vos tremblements. L’hypnose, la sophrologie, la cohérence cardiaque ou encore la méditation … ont fait leurs preuves et contribuent à apporter du mieux-être.
Trouver du sens
Le décodage biologique d’une maladie permet de lui donner un sens et de modifier son regard. L’idée est de ne pas lutter contre la maladie mais d’essayer de comprendre ce qu’elle nous dit « le mal a dit ». C’est comprendre qu’elle peut être la conséquence de traumatismes vécus précédemment. Cette compréhension permettra d’écouter ce que votre corps dit au travers de la maladie et aidera à en modifier son regard.
Ainsi pour certain, le mouvement a pu à un moment donné représenter un danger ou un sentiment d’insécurité. Cela peut aussi évoquer la crainte d’aller de l’avant ou encore un sentiment d’impuissance. Pour d’autres leurs mouvements ont été entravés ou ils ont eu peur de perdre le contrôle. Il est toujours intéressant de chercher la source de la maladie et bien évidemment d’en faire quelque chose avec l’aide des thérapeutes. L’idée étant toujours de diminuer les symptômes et d’améliorer sa qualité de vie.
Les compléments alimentaires
Les précurseurs de la dopamine
Des acides aminés, comme la L-Phénylalanine et la tyrosine. Des plantes comme le mucuna pruriens ou la fève des marais. Ces substances favoriseront un apport en dopamine et une meilleure assimilation.
Les protecteurs de l’inflammation
On sait que l’intestin est atteint chez 95 % des malades atteints de Parkinson. Or c’est au niveau de l’intestin que l’inflammation prend sa source. J’observerai par conséquent s’il est utile de renforcer la barrière intestinale et diminuer l’inflammation. Nous choisirons ensemble par quel moyen améliorer votre état, soit par l’alimentation, soit au travers de compléments alimentaires, soit les deux selon les cas.
Des protecteurs de l’oxydation cellulaire
Les antioxydants ne manquent pas en complément bien sûr d’une alimentation antioxydante, riche en fruits et légumes. Acide alpha-lipoïque, Coenzyme Q10, resvératrol, vitamine B6, C et E, cannelle, astragale, thé vert… Je choisirai l’antioxydant le mieux adapté à votre profil.
De la vitamine D
Les malades de parkinson montrent en général des taux de vitamine D bas. Une supplémentation semble par conséquent indispensable. la posologie dépendra de différents critères.
De la Choline
Précurseur de l’acétylcholine, elle intervient dans le contrôle des mouvements et pourrait protéger les neurones dopaminergiques. Je vous parlerai des aliments les plus riches en choline.
Protéger votre foie
Si votre foie semble fatigué, je vous proposerai selon votre vitalité des plantes drainantes ou des plantes hépato-protectrices selon votre vitalité du moment.
Favoriser vos fonctions cognitives
Là aussi selon vos besoins, je vous proposerai de renforcer vos fonctions cognitives. Le gingko biloba connu pour avoir résister à la bombe d’Hiroshima exerce une action protectrice sur les neurones producteurs de dopamine et améliore les fonctions cognitives. Le bacopa monnieri favorise également mémoire et concentration.
Diminuer les troubles nerveux
La maladie de Parkinson comme de nombreuses autres maladies engendre du stress. Ce dernier aggravera les symptômes déjà bien lourds. Je ferai donc en sorte de vous apporter des solutions pour mieux gérer ce stress et mieux apréhender la maladie. Avec par exemple des plantes adaptogènes comme la rhodiole. Ou des plantes appaisantes et favorisants un meilleur sommeil comme l’aubépine, la valériane, la passiflore ou encore la mélisse selon vos symptômes. Et aussi du magnésium qui favorisera la production de dopamine et améliorera l’influx nerveux. L’olivier en gemmothérapie apportera un mieux-être digestif et nerveux. La marjolaine diminuera les troubles nerveux…
Libérer les émotions
Dans le cas où une cause émotionnelle serait à l’origine de la maladie, différentes techniques s’offriront à vous pour mieux gérer vos émotions. Par exemple l’hypnose, l’EFT technique scientifique basée sur une libération émotionnelle douce, la sophrologie, un accompagnement psychologique ou encore l’EMDR.
En cas de suspicion de métaux lourds
La chlorella, l’ail des ours et la coriandre aideront à débarrasser votre organisme des métaux lourds.
En conclusion
J’espère vous avoir convaincu de l’utilité d’accompagner la maladie de Parkinson avec des techniques naturelles en compléments des traitements conventionnels. Une bonne hygiène de vie globale retardera l’avancée de la maladie et en diminuera les symptômes. Travailler sur le sens de la maladie, l’acceptation, la gestion du stress et de vos émotions vous apportera de l’apaisement et du mieux-être. L’impact du moral sur la maladie n’est plus à démontré. Une citation d’Hippocrate à méditer « L’homme doit harmoniser l’esprit et le corps ». Je serai heureuse de vous accompagner sur ce chemin du bien-être.
En aucun cas les informations et les conseils proposés ici ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
