La pratique du jeûne

A notre époque où les sollicitations alimentaires sont omniprésentes et mettent en péril notre santé, il apparait intéressant de mettre de temps en temps notre système digestif au repos. En effet, notre mode de vie axé sur le grignotage, la malbouffe, la profusion alimentaire, la sédentarité et le stress ne nous incite pas mettre en pause notre organisme.  On sait que la frugalité et l’exercice physique entrainent une espérance de vie plus longue. Le lien entre l’alimentation et la santé n’est aujourd’hui plus à démontrer. La pratique du jeûne, c’est-à-dire une absence de nourriture pendant une durée donnée est une des réponses possibles à l’augmentation de durée de vie en bonne santé.

De nombreuses études montrent que la pratique du jeûne est bénéfique sur la perte de graisse, la diminution de l’inflammation et du stress oxydatif et augmente l’autophagie (mécanisme physiologique de recyclage cellulaire). A condition qu’il soit pratiqué en toutes sécurité. C’est à dire accompagné par des personnes compétentes formées à cette technique.

Que se passe-t-il dans le corps au cours de la pratique du jeûne

Un changement de carburant

Le carburant habituel de l’organisme est le glucose fourni par les aliments ingérés. Privé de cette substance, le corps doit fabriquer de l’énergie autrement. Après 36 heures de jeûne, il utilise alors les graisses stockées au niveau de notre tissu adipeux pour synthétiser des corps cétoniques grâce au foie. On dit alors que le corps passe en cétose. Le Docteur Coudron, (Guide pratique du jeûne – Éditions terre vivante) spécialiste du jeûne explique ce phénomène en comparant deux chaudières dont les modalités de production d’énergie seraient différentes. La première chaudière fonctionne uniquement avec comme carburant les glucides et continue à fonctionner une journée et demie sans apport de carburant pour se mettre après au repos. La deuxième chaudière prend alors le relais et produit de l’énergie après 36 heures de jeûne en utilisant les réserves stockées dans l’organisme.

Un grand nettoyage de printemps

Le corps utilise également un certain nombre de substances inutiles ou délétères comme les débris cellulaires, les déchets métaboliques ou encore les protéines glyquées. Ce processus est appelé autolyse 

Une énergie bien utilisée

La digestion occupe normalement un tiers de notre énergie et peut aller bien au-delà si notre assiette est trop remplie et si nous sommes sédentaire. Au cours de la pratique du jeûne le corps est donc libéré de ses fonctions et toute son énergie sera dédiée aux réparations cellulaires et à l‘élimination des déchets. Nous verrons ci-dessous les nombreux bénéfices engendrés car ces mécanismes.

La pratique du jeûne randonneurs sur les falaises
Randonneurs en bord de mer, la pratique du jeûne

Quels sont les bénéfices du jeûne

Augmenter notre énergie vitale

La digestion est une des fonctions organiques qui demande le plus d’énergie au corps. Au cours des différents repas de la journée, le corps répond à des mécanismes successifs. Dégradation des glucides, transformation en glucose, stockage … entrainant fluctuations de la glycémie et stress. L’organisme doit sans cesse s’adapter et se retrouve par conséquent en déficit d’énergie pour ses autres fonctions. Tout cela conduit à une baisse générale du niveau d’énergie. De nombreuses personnes ont d’ailleurs parfois recours à des excitants comme le café, les boissons énergisantes et le sucre pour pallier la fatigue occasionnée. Ce qui est finalement un leurre car l’énergie apportée par ce type de substances sera de courte durée et le corps réclamera sans cesse du surplus. Lorsque notre système digestif ne reçoit plus de nourriture, il se met au repos et se recharge en énergie.

Diminuer l’inflammation

L’inflammation est à l’origine de nombreuses pathologies. Lors de la pratique du jeûne les marqueurs inflammatoires diminuent, améliorant de fait certains symptômes douloureux. Il est un fait que notre système de défense fonctionne avec l’inflammation. En effet pour faire face aux virus, bactéries ou autres pathogènes notre organisme envoie pour défendre et réparer l’organisme différents agents inflammatoires. Seulement l’inflammation ne doit en aucun cas persister sous peine de devenir délétère. Tout est une question d’équilibre dans le corps humain, ni trop, ni trop peu. 

Prévenir le cancer

En dehors des marqueurs inflammatoires, l’insuline et l’IGF-1 hormone de croissance, baissent également pendant le jeûne. Ces deux hormones sont sécrétées à chaque prise alimentaire. En cas de suralimentation ou de grignotages réguliers ce « trop-plein hormonal » sera en faveur d’un développement possible de cellules cancéreuses. 

Lors d’un jeûne, les cellules saines vont facilement s’adapter à toutes ces modifications métaboliques. En revanche, les cellules cancéreuses ne possèdent pas ces facultés d’adaptation et vont plus facilement être détruite. Par ailleurs ces dernières étant friandes de sucre, elles en sont privées lors du jeûne. 

C’est pourquoi la pratique du jeûne pourrait être une bonne prévention du cancer.

Renforcer son système immunitaire

Jeûner entraine la régénération et la reconstruction du système immunitaire. Un jeûne bien mené active la détoxification de l’organisme et augmente sa résistance. Au cours du jeûne le corps passe en autolyse cellulaire. C’est en quelque sorte le grand nettoyage des cellules qui se met en route, éliminant ainsi produits toxiques, fermentations et autres putrescences organiques. Toutes les fonctions organiques sont ainsi facilitées et par voie de conséquence l’immunité est renforcée. Jeûner pendant trois jours permet de régénérer totalement son système immunitaire. C’est le temps qu’il faut à la moelle osseuse pour augmenter le nombre de globules blancs, chargés de nous défendre contre virus et bactéries pathogènes. JLa pratique du jeûne favorise également la régénération et la diversité du microbiote intestinal, siège de notre immunité. « L’organisme n’ayant pas à assimiler, il peut se consacrer uniquement à ses fonctions d’élimination et de régénération. » Dr Ribollet. Et je vous renvoie également à la lecture de mon livre « Prenez soin de vous – La naturopathie au service de notre immunité ».

Perdre du poids

C’est souvent une des motivations premières des jeûneurs. Et effectivement quelques jours sans apport alimentaire conduisent le plus souvent à une perte de poids plus ou moins importante. En revanche si les mauvaises habitudes reprennent leur droit dès l’arrêt du jeûne, les kilos reviendront très rapidement. D’autant que le métabolisme basal diminue après un jeûne. Nos cellules qui ont fait peau neuve fonctionnent mieux et nécessitent une moindre énergie. Notre organisme brûle donc moins. La bonne attitude est par conséquent de considérer cette période de jeûne comme l’amorce d’un changement d’hygiène de vie.

Rompre avec de mauvaises habitudes alimentaires

Jeûner, c’est l’occasion de faire la paix avec soi et de revoir ses mauvaises habitudes alimentaires. 

C’est l’occasion d’instaurer de nouvelles règles pour ne pas reprendre les kilos et stabiliser son poids. Par exemple installer un jeûne intermittent, diminuer les quantités ou se faire accompagner en cas de troubles compulsifs.

Améliorer ses capacités cognitives

De nombreuses recherches montrent que le jeûne améliore les fonctions cognitives, renforce la mémoire et favorise l’apprentissage. 

Un jeûne bien conduit, associé à une activité physique régulière augmente la plasticité et les connexions neuronales. En effet cela entraine la libération du BDNF, facteur de croissance des neurones. Les équipes médicales de la Harvard Medical School ont démontré que les corps cétoniques synthétisés au niveau du foie nourrissent favorablement le cerveau. Cela permet d’accroitre la concentration et de réguler l’humeur. Ces constatations permettent de penser que la pratique du jeûne aurait des actions bénéfiques sur les maladies neuro-dégénératives comme Parkinson ou Alzheimer.

Nettoyer son organisme en profondeur

Jeûner permet d’activer en profondeur les mécanismes de réparation cellulaire et d’élimination des déchets accumulés dans l’organisme. Comme nous l’avons décrit ci-dessus, le corps ne dépense plus d’énergie pour la digestion des aliments. Il va utiliser cette dernière pour éliminer les toxines, réparer le corps et renforcer les défenses immunitaires. C’est un véritable nettoyage qui s’opère et qui engendre de nombreuses répercussions sur l’organisme, amélioration des fonctions digestives, bien-être physiologique et psychique, meilleure gestion de la tension artérielle, renforcement du système immunitaire …

Augmenter la longévité

Le jeûne montre plusieurs effets « anti-âge ». 

En effet, avec l’âge le métabolisme énergétique diminue naturellement. L’auto-phagie, mécanismes de recyclage cellulaire également. Le jeûne active ces processus de régénération et donc de rajeunissement cellulaire.

La pratique du jeûne diminue l’oxydation, souvent augmentée avec l’âge en raison d’un dysfonctionnement des mitochondries, et renforcée une mauvaise hygiène de vie. Au cours du jeûne la production de cellules souches dont le rôle est de régénérer nos tissus et nos organes est augmentée. Ce phénomène aura donc des répercussions sur la longévité. 

Revenir à soi, être à l’écoute de ses émotions

Avez-vous remarqué que manger a parfois un lien avec nos émotions ? Il semble donc logique que jeûner en ait aussi. Comme nous l’avons vu ci-dessus le jeûne occasionne un nettoyage digestif. On parle de plus en plus des intestins comme de notre cerveau émotionnel. C’est en effet le siège de nos émotions et il semble naturel que nettoyer le système digestif libère par voie de conséquence nos émotions. C’est l’occasion d’être à l’écoute de soi et de renouer avec notre enfant intérieur. Jeûner c’est se faire un beau cadeau, se recentrer et s’accorder du temps. L’introspection induite par le jeûne permet de revenir à l’essentiel, à notre espace intime et à nos valeurs propres. Certains disent retrouver de la clairvoyance, de l’apaisement et un mieux-être psychique.

Et le foie dans tout cela …

Si vous lisez régulièrement mes articles, vous commencez à le savoir, le foie est un organe qui ne chôme pas. Ainsi, au cours du jeûne, il va être encore plus sollicité. Le foie augmente ses fonctions d’élimination et de détoxication. En effet nombres de substances toxiques sont piégées dans le tissu adipeux. Lors de la fonte des graisses, c’est donc un certain nombre de toxiques qui sont relargués dans l’organisme, obligeant le foie à augmenter sa cadence. Certains symptômes peuvent alors apparaitre, migraines, nausées, fatigue, éruptions cutanées, augmentation possible de petits bobos … c’est pourquoi le jeûneur devra boire abondamment une eau de bonne qualité et avoir recours à des plantes comme le chardon-marie, le pissenlit, le romarin ou encore l’artichaut.

Et l’équilibre acido-basique … 

Ce fort nettoyage du corps entraine de l’acidose. D’une part les déchets accumulés acidifient l’organisme. D’autre part la perte hydrique occasionnée par l’arrêt alimentaire entraine la fuite des minéraux. Ainsi le magnésium, le potassium, le calcium et le sodium fuient au travers des urines et l’organisme s’acidifie. Pour palier l’acidification et retrouver un équilibre acido-basique, les jeûneurs doivent boire beaucoup d’eau, des tisanes, un peu de jus de fruit dilué et du bouillon de légumes légèrement salé riche en minéraux. De nombreux laboratoires proposent également des complexes alcalinisants. A noter que la fuite du potassium est potentiellement responsable de troubles du rythme cardiaque. 

Quelles sont les contre-indications au jeûne

Un certain nombre de pathologies constituent une contre-indication absolue à la pratique du jeûne. En premier lieu les enfants, adolescents, femmes enceintes ou allaitantes et les personnes âgées ne doivent bien évidemment pas pratiquer le jeûne. Doit éviter également toute personne qui souffre de trouble du comportement alimentaire. Enfin les pathologies énumérées ci-dessous :

Diabète de type 1, troubles du rythme cardiaque, insuffisance rénale ou hépatique, hyperthyroïdie, hypotension artérielle, décollement de la rétine, infections en cours.

Je conseille pour ma part la plus grande prudence en cas d’hypothyroïdie car en période de jeûne la production de l’hormone antithyroïdienne T3 reverse est augmentée. Ces hormones en trop grand nombre empêchent la pénétration des T3 actives dans la cellule. Ce phénomène conduit entre autres symptômes à de la frilosité et à une grande fatigue, ce qui est totalement incompatible avec le jeûne.

Comment procéder

Un jeûne ne s’improvise pas au risque de mettre sa santé en péril et de ne pas arriver au but fixé. Je recommande en premier lieu une visite médicale écartant toute contre-indication. Le jeûne se déroule en trois phases distinctes.

La descente alimentaire

Elle a lieu progressivement et s’étale sur une semaine. Cette phase est déterminante pour la réussite du jeûne, préparer l’organisme et faciliter la détoxication. Dans un premier temps les futurs jeûneurs élimineront les excitants (alcool, café, thé …) les viandes, produits laitiers et sucres. Dans un second temps le reste des protéines animales, œufs et poissons. La dernière étape consistera à retirer céréales, légumineuses et féculents, pour ne garder le dernier jour que les fruits et légumes.

Le jeûne en lui-même

Ça y est le grand jour est arrivé, l’aventure commence. Je vais vous parler ci-dessous du type de jeûne le plus pratiqué en France, le jeûne Buchinger. C’est celui qui me parait le plus intéressant, surtout si c’est une première expérience. En effet celui-ci tient compte d’un apport minimal en minéraux. Sous forme d’un jus de fruit frais de saison dilué le matin et d’un bouillon de légume légèrement salé le soir. 

Chaque journée démarre donc par la consommation de ce jus. Selon les endroits et la saison, vous serez invité aller pratiquer un certain nombre de rituels énergétiques. Marcher pieds nus dans l’herbe pour profiter de la bonne énergie de la terre. Pratiquer le bain de bouche « Gandouch » à l’huile de sésame, recette ancestrale ayurvédique aux nombreux bienfaits. Réveiller le corps avec le brossage à sec pour accentuer l’énergie, la tonicité et la circulation. Et enfin différents exercices d’étirement, éveil musculaire, respirations, mouvement de do in, routine énergétique, Qi gong… Puis ce sera le moment de partir en randonnée. La marche reste incontournable pendant le jeûne. Elle renforce la détoxication du corps, limite la fonte musculaire et l’acidification. Et puis c’est l’occasion de profiter du groupe, d’échanger et pourquoi pas de se faire de nouveaux amis. Après la randonnée, ce sera le moment de détente tant attendue. L’occasion de se faire masser, de méditer, de faire un sauna ou encore de pratiquer le yoga. Les soirées sont en générale consacrées à la discussion autour d’un bouillon et à des ateliers à thème. Lorsque j’accompagnais des groupes de jeûneurs, j’avais proposé différents thèmes comme l’alimentation adaptée à la chronobiologie du corps, l’EFT, la cohérence cardiaque, les massages du visage ou encore les graines germées.

La reprise alimentaire

Elle démarre par la rupture du jeûne, grand moment de partage où l’on retrouve avec joie certaines sensations. Elle suit le même protocole que la semaine de descente, à l’inverse. On réintroduit progressivement sur une semaine chaque catégorie alimentaire. Et si possible en installant de meilleures habitudes. Éviter le grignotage, l’alimentation industrielle et transformée. Prendre le temps de mâcher. Mieux gérer ses apports alimentaires … Et pourquoi pas mettre en place un jeûne intermittent.

Salade santé
Chou rave et pesto ail des ours
Guacamole pratique du jeûne
Salade de crudités pratique du jeûne

Les aides naturelles

Comme évoqué ci-dessus, la détoxication peut conduire à différents symptômes. La naturopathie propose un certain nombre de techniques pour diminuer ou éviter ces effets secondaires.

L’hydrologie du côlon

Nettoyer l’intestin avant le jeûne limite les effets secondaires désagréables pendant le jeûne. Ainsi l’hydrologie du côlon pratiqué par un naturopathe formé à cette technique peut être pratiquée avant le départ. Le gros des déchets est ainsi éliminé.

La purge

Lorsque l’on mange, il faut entre 2 à 3 jours au corps pour éliminer tous les déchets. Il est donc préférable de « purger » le corps par différents moyens plus ou moins sympathiques. Jus de pruneaux, chlorure de magnésium, séné … Ce n’est pas forcément le plus agréable. En revanche cela est fortement conseillé pour deux raisons. Rentrer en « état de jeûne » et évitez des désagréments type fermentations ou bouchon intestinal. En effet lorsque l’on rentre en jeûne, le péristaltisme intestinal cesse et en cas d’aliments non assimilés, cela peut provoquer les symptômes cités ci-dessus.

Les lavements

Pour les mêmes raisons, il est conseillé de pratiquer des lavements 2 ou 3 fois au cours du jeûne. Le bock à lavement est également à placer dans la valise au côté de la bouillote.

La bouillotte

Objet indispensable à mettre dans sa valise avant de partir. En effet le foie travaille encore plus que d’habitude et la chaleur l’aide à mieux fonctionner. Poser une bouillotte le soir à l’endroit du foie est une excellente habitude d’autant que le jeûne refroidit l’organisme.

Le citron

Pour certains, le citron aura des vertus alcalinisantes et augmentera le plaisir de boire de l’eau. Mais attention cela dépendra des tempéraments, si vous avez une nature « bon vivant » cela vous conviendra. En revanche si vous êtes plutôt du style « sec ou nerveux », ce ne sera pas votre ami, à éviter.

Soulager le foie 

Un certain nombre de plantes soulageront le foie dans ses fonctions de détoxination. C’est le cas du chardon-marie, desmodium, chrysantellum, artichaut, romarin, pissenlit …

Favoriser l’endormissement

Le sommeil est parfois compliqué pendant le jeûne. Certaines plantes vous aideront à améliorer l’endormissement ou à limiter les réveils nocturnes. Pavot de Californie, passiflore, valériane, tilleul ou encore camomille selon les cas.

Limiter les palpitations

Pendant un jeûne, il est possible qu’il y ait quelques palpitations. L’aubépine grâce à ses vertus apaisantes régulera les mouvements du cœur et apportera l’apaisement nécessaire.

Diminuer les maux de tête 

Avec la reine des prés qui contient de l’acide salicylique, principe actif de l’aspirine. L’huile essentielle de menthe poivrée en massage sur les tempes est également intéressante.

Réduire les nausées 

Avec de la menthe poivrée, cette fois ci en tisane.

Apaiser le système digestif 

Grâce à l’anis étoilée ou autre plante anisée.

Le naturopathe proposera telle ou telle plante en fonction de la problématique de la personne. Il adaptera la posologie selon les besoins.

En conclusion

Le jeûne est une expérience unique qui se prépare à l’avance avec l’aide d’un naturopathe. La motivation et l’envie sont déterminantes. Les raisons de le pratiquer sont très différentes d’une personne à l’autre. Cela peut être un besoin de retour aux sources, une quête de sens ou un moyen d’optimiser sa santé. Il est néanmoins important de le faire en groupe et bien accompagné par des personnes formées à cette technique. Je vous recommande la FFJR, Fédération Française de Jeûne et Randonnée, premier organisme national de certification des organisateurs de stage. Vous aurez la garantie d’être encadré par des « professionnels respectant des critères de formation stricts et une charte qualité rigoureuse vis-à-vis de l’accompagnement et de l’éthique ».

En aucun cas les informations et les conseils proposés ici ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé